La manifestation à Paris où un panneau portant l’inscription « Bac +12, pas pour finir à Mulhouse » a été brandi a suscité une forte polémique, notamment sur les réseaux sociaux123. Ce slogan, affiché lors d’une mobilisation d’étudiants et de jeunes médecins contre la réforme d’affectation des praticiens (proposition de loi Garot), visait à dénoncer le risque d’être contraint à s’installer dans des villes jugées moins attractives, mais a été perçu par beaucoup comme une attaque méprisante envers Mulhouse et ses habitants123.

La réaction a été vive, en particulier en Alsace, où de nombreux internautes, élus et professionnels de santé ont exprimé leur indignation. Le président de la région Grand Est, Franck Leroy, a notamment défendu Mulhouse, rappelant que la ville « n’est pas une punition » mais « une ville de savoir, d’industrie et d’humanité »34. Les syndicats d’internes, comme l’ISNI, se sont désolidarisés du message, le jugeant maladroit et stigmatisant, soulignant que Mulhouse n’est même pas concernée par les zones d’installation prioritaire visées par la réforme23.

Sur les réseaux sociaux, les réactions ont été nombreuses, allant de la colère à l’humour, en passant par la fierté locale. De nombreux Mulhousiens ont insisté sur la qualité de vie, la richesse culturelle et le dynamisme de leur ville, dénonçant des clichés persistants14.

A-t-il déjà été à Mulhouse ? Sait-il qu’il y a à Mulhouse un des plus grands centres hospitaliers de France?

J’espère que ce monsieur ne viendra pas dans cette région car je ne voudrais pas courir le risque de l’avoir comme soignant….